samedi 9 mars 2019

NICOLAS DUPONT-AIGNAN, LE PROVOCATEUR SUPPLEANT

Maintenant qu'à l'extrême droite Marine Le Pen, en essayant de faire oublier son père, s'évertue à rendre le Front National fréquentable en l'appelant Rassemblement National, Nicolas Dupont-Aignan a du penser qu'il y avait une place à prendre dans l'espace médiatique pour jouer le rôle du provocateur.
Lorsqu'il a rencontré le Premier Ministre il a exigé que l'entretien soit filmé pour faire comme le représentant des gilets jaunes et attirer ainsi la sympathie de ceux qui occupaient les ronds-points.
Lors du vote sur la loi Pacte il a dit "pour rire" qu'il ne "fallait pas laisser repartir les députés LREM vivants".
Maintenant un degré de plus est franchi, il accuse les journalistes qui le reçoivent, notamment Patrick Cohen, d'être les vassaux du pouvoir  en le traitant de "macroniste" et de "cireur de pompes" du pouvoir en place.
Que lui arrive-t-il à ce Monsieur d'apparence bien fréquentable qui, en 2017, lors de la campagne de l'élection présidentielle avait réussi, par ses prestations toute en retenue, à convaincre presque 5% des électeurs, après avoir, malgré tout,essayé de se rapprocher du Front National.
C'était certainement là un premier signe de son changement de comportement.

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