Emmanuel Macron se veut le héraut de la lutte contre le populisme en Europe. C'est une bonne chose, il en fallait au moins un.
Mais pour cela il serait bon de rompre avec les anciennes habitudes du monde politique , qui a fait le lit du populisme et en particulier de l'extrême droite, et avoir une attitude et des collaborateurs exemplaires.
Ce ne parait pas être le cas lorsque l'on prévoit de mettre à la Présidence de l'Assemblée Nationale un député qui risque d'avoir des démêlés avec la justice, et à qui, pour cette raison, on a antérieurement refusé un poste de ministre.
Là encore vous avez raison sur les principes mais dans les faits…
RépondreSupprimerQuel homme d'envergure, capable d'avoir de hautes responsabilités politiques, n'a pas derrière lui quelqu'action cachée pouvant donner matière à feuilleton chez mediapart ? Une secrétaire qu'on aurait trop louangé ? Un personnel de maison payé au noir ? Un manque de calcul précis sur la feuille d'impôt ?
Il y aura un moment où des hommes parfaitement capables de gérer un Ministère diront "non" tout simplement pour éviter d'avoir ce type de fouille de la part de journalistes lesquels pourraient très facilement commencer à voir à quel point ils ont des comportements limite franchissement de lignes jaunes.
Bien sûr, pas question de défendre des méfaits style Cahusac. Mais quand on voit à quel point nos parlementaires ont une joie mesquine à chercher la petite bête autour de la très banale affaire Benalla qui peut se résumer par le traitement spécial qu'a pu avoir un chouchou du Président, pour services rendus, sans qu'il y ait eu détournement ou mort d'homme, quand on voit cela, il y a de quoi craindre effectivement que plus que jamais, certains journalistes sont finalement bien incompétents à faire le poids des choses.