lundi 10 septembre 2018

L'ISLAM DE FRANCE

Selon une information diffusée par Europe 1 et rapportée par le journal Sud-Ouest du samedi 8 septembre 2018, Hakim El Karoui, universitaire et essayiste, remettrait prochainement au gouvernement un rapport fournissant des propositions pour réorganiser l'Islam de France.
Plusieurs points y seraient abordés:
-Contrôle et régulation des flux financiers utilisés pour la formation des imams de France, construction des lieux de culte et prévention de la radicalisation.
- Renforcement du contrôle de l'organisation des pèlerinages à la Mecque en ne les confiant qu'à un nombre limité d'agences, facilement contrôlables.
- Taxation des produits halal pour alimenter les besoins définis ci-dessus (formation, construction, contrôle).
Tout cela parait aller dans le bon sens, mais, il serait peut-être utile aussi d'imposer à cette religion des pratiques compatibles avec les récentes dispositions prises concernant la souffrance animale et interdire le sacrifice des moutons lors de l'AÏt El Kebir, tel qu'il se pratique, en imposant une mise à mort conformément aux règles imposées dans nos abattoirs.
De ce fait si l'exception culturelle ne serait pas un alibi pour des pratiques religieuses , peut-être pourrait on prendre des dispositions équivalentes pour d'autres pratiques , soit disant culturelles, pour des manifestations sportives ou ludiques comme la corrida. 

2 commentaires:

  1. Et là encore on oublie l'essentiel et de loin : exiger des autorités de l'Islam, comme l'avait fait en son temps Napoléon avec les entités juives - qu'elles reconnaissent officiellement que la loi républicaine doit rester prioritaire et qu'en aucun cas une loi issue du Coran ou autres livres religieux ne soit considérée comme "supérieure" à la loi républicaine.
    Probablement de multiples exemples viennent à l'esprit, ne serait-ce que la façon dont l'Islam voit la femme.

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  2. Je cite WIKIPEDIA sur Napoléon et les Juifs :

    Les délibérations ont duré pendant presque un an, du 6 juillet 1806 jusqu'au 6 avril 1807, sous la présidence du banquier bordelais Abraham Furtado. Ces députés juifs doivent répondre aux questions suivantes :

    Est-il licite aux Juifs d'épouser plusieurs femmes ?
    Le divorce est-il permis par la religion juive ? Le divorce est-il valable sans qu'il soit prononcé par les tribunaux et en vertu de lois contradictoires à celles du code français ?
    Une Juive peut-elle se marier avec un Chrétien, et une Chrétienne avec un Juif ? ou la loi veut-elle que les Juifs ne se marient qu'entre eux ?
    Aux yeux des Juifs, les Français sont-ils leurs frères ou sont- ils des étrangers ?
    Dans l'un et l'autre cas, quels sont les rapports que leur loi leur prescrit avec les Français qui ne sont pas de leur religion ?
    Les Juifs nés en France et traités par la loi comme citoyens français regardent-ils la France comme leur patrie ? Ont-ils l'obligation de la défendre ? Sont-ils obligés d'obéir aux lois et de suivre toutes les dispositions du Code civil ?
    Qui nomme les rabbins ?
    Quelle juridiction de police exercent les rabbins parmi les Juifs ? Quelle police judiciaire exercent-ils parmi eux ?
    Ces formes d'élection, cette juridiction de police et judiciaire sont-elles voulues par leurs lois, ou seulement consacrées par l'usage ?
    Est-il des professions que la loi des Juifs leur défende ?
    La loi des Juifs leur défend-elle de faire l'usure à leurs frères ?
    Leur défend-elle ou leur permet-elle de faire l'usure aux étrangers ?

    Les trois premiers points de débat sont relatifs au mariage et au divorce : un Juif peut-il épouser plusieurs femmes ? Admettent-ils le divorce sans qu'il soit prononcé par les tribunaux ? Les mariages mixtes sont-ils licites ? Après de longues heures de discussions, il ressort que les citoyens juifs doivent se soumettre au Code civil français. De plus, « ils doivent défendre la France jusqu'à la mort ». La mesure est votée à l'unanimité.

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