lundi 3 septembre 2018

LA REFORME REFORMEE

Le grand réformiste, non gaulois, qu'est Emmanuel Macron a posé la question de savoir si la réforme de la perception de l'impôt par prélèvement à la source doit être maintenue au premier janvier 2019.
Mais quelle inquiétude génère-t-elle cette réforme pour atteindre notre Président lui qui a mené au pas de charge plusieurs réformes pendant la première année de son quinquennat, y compris celle de la SNCF qu'il n'avait pas annoncé lors de la campagne électorale.
La différence qui existe entre la réforme qui sera peut-être repoussée et les autres est de deux ordres.
- Ce n'est pas lui qui avait initié cette réforme des impôts, et peut-être ne l'aurait-il jamais entreprise, en laissant le peuple de gaulois dans une situation tout à fait particulière au sein de l'Europe.
- Jusqu'à présent toutes les réformes qui ont été conduites ont provoqué des dégâts sociaux: perte de revenu des retraités, perte de statut pour les salariés de la SNCF, diminution des droits des travailleurs.
Par contre la réforme de la perception des impôts sera légèrement préjudiciable aux entreprises en augmentant leur charge de travail, mais sera soit indifférente, soit intéressante pour les contribuables.
Il est ainsi clair, que conformément à sa ligne de conduite, Emmanuel Macron ne poursuit qu'un but: diminuer les coût sociaux au profit de la performance économique de certains.

1 commentaire:

  1. "…diminuer les coût sociaux au profit de la performance économique de certains."
    Juste, mais ne pas oublier de parler du vrai problème : la complexité des "coûts sociaux" est source d'énormes gaspillages et là, oui : Macron est devant le contrôle dément des administrations protégées par des règles de travail hors de contrôle du politique.
    Là, un vrai travail à côté duquel, les douze travaux d'Héraclès sont du pipi de sansonnet.

    RépondreSupprimer