Qu'il était calme, posé, élégant, s'exprimant correctement Alexandre Benalla, ce casseur de manifestants, devant la commission d'enquête du Sénat.
Il n'avait pourtant aucun rôle important à l’Élysée, il devait être par hasard sur presque toutes les photos du couple présidentiel, qu'elles soient officielles ou privées.
On se demande pourquoi le Président de la République est intervenu auprès du Président du Sénat, pourquoi deux ministres ont rappelé, aux sénateurs, les règles de droit et pourquoi le jour même de l'audition, le porte parole du gouvernement s'est encore offusqué qu'on importune ainsi un individu de si peu d'importance.
Ce doit être simplement de la sympathie, surtout qu'il doit en inspirer un peu à tout le monde, Alexandre Benalla, puisqu'il avait aussi bien droit à porter des armes que la coupe du monde de football.
Quelle belle image une si petite affaire peut donner des coulisses de la présidence de la République!
S'il est vrai que cela montre une évidente faiblesse à contrôler le personnel de l'Élysée, s'il est vrai que nonobstant toutes les basses vengeances des anciens partis politiques cette triste affaire aurait dû être traitée avec plus d'intelligence, soyons honnête : quelle fut une Présidence de la République qui n'a point eu de situations bien plus graves que celle d'un jeune qui a pété les plombs ?
RépondreSupprimerA force d'exiger la perfection des individus ou des institutions, on va aboutir à la venue de la médiocrité au pouvoir. Les hommes d'envergure ne vont plus se risquer à venir sous les projecteurs de journaleux incapables de hiérarchiser les choses.
Vous n'avez peut-être pas tort, mais quelle manque de maitrise de l'événement! Vous qui avez l'air de défendre bec et ongles l'initiative privé je pense que vous n'êtes pas prêt à tout pardonner et pourtant vous regrettez peut-être aussi comme moi qu'un chef d'entreprise ou un maire puisse être condamner pour une erreur grave d'un de ses subordonnés. Il y a un manque flagrant de discernement dans les jugements que l'on peut parfois porter trop hâtivement.
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