vendredi 1 décembre 2017

UN PRESIDENT BON A L'EXPORT.

Lors de son récent voyage au Burkina-Faso, Emmanuel Macron a encore une fois démontré sa capacité à se faire entendre et comprendre à l'étranger.
Avec toujours sa force de conviction et un langage très direct il a réussi, là comme très souvent en France, en étant accueilli par certains gestes d'agressivité à être applaudi en fin d'intervention.
On ne peut pourtant pas dire qu'il a pratiqué la langue de bois, il n'a pas hésité à aborder les sujets qui fâchent et à mettre les africains face à leurs responsabilités en pointant du doigt les fléaux qui les guettent comme la surnatalité, l'exploitation des plus démunis par d'autres africains sans scrupules bafouant les droits de l'homme, l'influence néfaste des religions mal comprises et la nécessité qu'ils ont de prendre en main leur propre destin.
Bien sûr il n'a pu résister à l'envie de se placer en donneur de leçon, en disant qu'il se garderait bien de jouer ce rôle, mais en commençant la plupart de ses phrases par: je veux...
Mais, en dehors de cette présentation plutôt bien réussie, il semble que l'on puisse apercevoir un début de changement de politique de ce que l'on a appelé la France-Afrique.
N'aurait-il pas commencé à exprimer une certaine volonté de retirer ses troupes de ce continent en se rendant enfin compte que le temps n'est plus à échanger notre protection contre des faveurs permettant d'exploiter des matières premières pendant que d'autres pays, voisins du notre, y commercent abondamment.
Dans toutes ces propositions, critiques et observations on peut même y voir les débuts d'une tentative d'action visant à limiter, certes à long terme, l'immigration qui, étant inévitable sera d'autant plus supportable qu'elle verra son importance diminuer si l'Afrique en se réformant arrive peu à peu à accéder à l'autosuffisance.

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