vendredi 8 décembre 2017

DESSERTE DE L'AEROPARC

Le journal Sud-Ouest du mercredi 6 décembre a consacré un important dossier à la desserte del'aéroparc et de toutes les industries à proximité de l'aéroport de Mérignac.
Un budget important de 225 Millions d'euros devrait être programmé, mais il semble que le début des réalisations ait précédé la programmation.
Ce chantier important de l'aéroparc se situe entre la sortie 9 de la rocade et le lieudit les "cinq chemins" à la limite des communes du Haillan et de Saint Médard en Jalles.
Avant le début de la réalisation de ce chantier l'état des lieus était le suivant: le terminus de la ligne A du tramway, à la station Edmond Rostand, se situe à peine à 2 km. du chantier, route de Magudas, voie dans laquelle vient se jeter celle qui dessert l'aéroparc. Cette route de Magudas était à deux voies, largement dimensionnées avec, apparemment, en bien des endroits, des élargissements possibles de la chaussée.
Que s'est-il passé par la suite? La route de Magudas a été transformée en deux fois une voie matérialisées et munies de bordures hautes de protection des pistes cyclables interdisant tout dépassement comme il était possible de le faire antérieurement. Résultat, les encombrements qui étaient déjà très importants n'ont fait que croitre rendant cette route à peu près impraticable aux heures de pointes.
Mais revenons plus en amont. Si le programme avait inclus la desserte de l'aéroparc au moment de l'extension de la ligne A du tramway, n'aurait-il pas été possible de faire desservir cette zone par le tramway qui n'a franchi la rocade que pour un prolongement de l'ordre de 500m. qui a nécessité de plus la construction d'un ouvrage d'art coûteux sur la rocade. Cette voie de tramway aurait pu avoir un tronc commun entre le terminus actuel et les Cinq Chemins pour se diviser ensuite en deux voies, pour desservir l'une vers le nord Saint Médard en Jalles et  l'autre vers le Sud l'aéroport en passant par les zones d'activité très importantes qui hébergent d'ores et déjà les établissements Thalès et Dassault.
Au lieu de cela on parle maintenant d'un bus à haut niveau de service (BHNS) qui nécessitera bien évidemment de reprendre la totalité de la voirie récemment réaménagée et la création d'un important réseau de pistes cyclables.
En étant un tantinet provocateur, on pourrait penser que l'avenir est au vélo et à l'avion, et qu'il faudrait bientôt équiper la soute des aéronefs de parkings à vélos. Ainsi les choses deviendraient simples, chaque voyageur se rendrait à vélo à l'aéroport, embarquerait sa machine dans l'avion et arrivé à destination en reprendrait possession pour évoluer facilement dans les grandes avenues des villes que l'on avait crées autrefois pour des engins d'un autre temps qu'on appelait une automobile. Il ne reste plus qu'à mettre au point un programme permettant de rapprocher les aéroports des centre villes

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire