samedi 14 janvier 2017

PRIMAIRE DE LA GAUCHE: PREMIER DEBAT

Que retenir de ce premier débat? Tout d'abord qu'il a été regardé par 3,8 millions de téléspectateurs, ce qui est une audience honorable pour un parti dont tous les sondages prédisent que celui ou celle qui sortira vainqueur de cette confrontation ne pourra arriver qu'en cinquième position au premier tour de la présidentielle et sera de ce fait éliminé du second tour.
Mais voyons le positionnement des candidats. A l'intérieur du Parti Socialiste, Manuel VALLS, comme à son habitude, s'est montré le plus déterminé mais, étant obligé de défendre son bilan, il a eu beaucoup de mal à adoucir ses prises de positions socio libérales. Arnaud MONTEBOURG a plus insisté sur l'aspect protectionniste de sa politique que sur sa volonté de changer la constitution pour introduire la VI° République. Benoît est le seul à s'essayer à un exercice difficile, celui d'entrer dans la future société que le numérique conduit souvent à un individualisme exacerbé, en respectant les idées de partage, d'assistance aux plus faibles et d'humanisme qui ont toujours été portées par la gauche. Quant à Vincent PEILLON il a essayé de jouer le rôle du rassembleur, et de celui qui serait le seul capable de parler avec Emmanuel MACRON et Jean-Luc MELENCHON car il n'a pas participé à l'éclatement du Parti Socialiste.
Pour les autres candidats, Jean-Luc BENHAMIAS a paru plein d'idée , mais on a l'impression qu'il a besoin de les organiser pendant que François DE RUGY, à l'opposé, a donné l'image d'un candidat qui avait l'esprit bien structuré et des propositions sérieuses à faire , notamment au niveau de l'organisation des scrutins: vote obligatoire, comptabilisation des bulletins blancs et proportionnelle intégrale, quant à Sylvia PINEL, en dehors du fait quelle a été la moins critiques vis à vis du quinquennat qui s'achève, elle a fait entendre la petite musique qu'elle dit moderne du Parti Radical présenté comme le plus ancien parti de France.
Il reste à espérer pour la gauche que les prochains débats soient suivis par un public aussi nombreux et surtout que ces téléspectateurs se rendent aux urnes les 22 et 29 janvier prochains.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire