mardi 17 janvier 2017

PARTI SOCIALISTE: QUI PARLERA AUX DISSIDENTS,

Si le Parti Socialiste croit sérieusement que la primaire de la gauche permettra de désigner un candidat qui pourra amener la gauche au pouvoir en 2017, cela ne pourra se faire que ci elle est capable de se rassembler.
La question importante est donc: qui à l'issue de la primaire serait le mieux placé pour essayer de mener à bien cette tâche quasi insurmontable?
Manuel VALLS ne peut espérer convaincre Jean-Luc MELANCHON de le rejoindre, sans compter que, bien qu'étant proche des idées défendues par Emmanuel MACRON, on peut sérieusement penser qu'il y a trop de contentieux entre eux pour qu'ils puissent s'entendre.
Arnaud MONTEBOURG sera certainement dans l'incapacité d'avoir un dialogue avec Emmanuel MACRON si l'on tient compte des propos qu'il a tenu à son égard lors du premier débat de la primaire de la gauche. Il pourra certainement rencontrer Jean-Luc MELANCHON, mais certainement pas en position de force, il serait étonnant que cela lui convienne.
Benoît HAMON défend les valeurs traditionnelles de la gauche, ce qui lui donne certainement un accès facile à la discussion avec Jean-Luc MELANCHON, mais il essaie aussi de se projeter dans la nouvelle société numérique qui nous attend et qui est le créneau dans lequel Emmanuel MACRON s'est inscrit et avec qui une rencontre devrait être envisageable. Il semble d'autre part plus souple et moins imbu de sa personne que ces concurrents et parait avoir le souci de vouloir faire gagner son camp, même si finalement il n'en est pas le porte drapeau.
Quant à Vincent PEILLON, en essayant de se présenter comme un rassembleur, parachuté de dernière heure, il semble qu'il ait du mal à émerger de cette primaire. Si toutefois il y arrivait, il serait certainement prêt à parler avec tous ses interlocuteurs puisque c'est l'image qu'il tente de se donner, mais encore faudrait-il qu'il soit bien accueilli après avoir disparu pendant deux ans de la vie politique.

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