lundi 16 janvier 2017

LA VENGEANCE DE SEGOLENE

Le journal Sud-Ouest du samedi 14 janvier rapporte les propos de Malek BOUTIH: "(Ségolène ROYAL) n'est pas à la hauteur de ce qu'elle a été, c'est dommage. Finir comme ça avec des petites phrases revanchardes, en attendant son poste à l'O.N.U., c'est pas terrible".
Il est certain que l'on ne devrait pas, à l'intérieur d'un parti, voir afficher publiquement des dissensions par de petites phrases assassines, mais on y est malheureusement habitué, notamment au sein du Parti Socialiste, y compris actuellement en période de campagne pré électorale.
Sans excuser Ségolène ROYAL, elle est peut-être celle qui mérite le plus d'être comprise, voire même pardonnée, lorsque l'on se souvient du comportement du P.S. en 2007 à son égard quand elle était la candidate du parti à l'Elysée. Non seulement le parti ne l'a pas soutenue mais des membres éminents du parti, tels que Laurent FABIUS ou Arnaud MONTEBOURG  par exemple se sont permis, pour l'un de se demander si elle était élue "qui va garder les enfants" et pour l'autre de lui reprocher le choix de son conjoint qui serait "son seul défaut"
D'autre part ces phrases que l'on ne devrait pas entendre et l'attitude du P.S. ont peut-être coûté la victoire à Ségolène ROYAL en 2007, alors qu'actuellement, si elles ont une incidence sur le choix du vainqueur de la primaire de la gauche, ce ne sera certainement pas pour le priver de la présidence de la République, qui pour le moment parait lui être hors de portée.

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