dimanche 8 mars 2020

SÉCURITÉ SOCIALE OU ASSURANCES PRIVÉES

Sans nier, bien au contraire, la qualité des grands noms de la médecine et de la chirurgie américaine, j'ai toujours pensé, et les chiffres le prouvent, que les problèmes de santé sont mieux pris en compte en France qu'aux États-Unis.
Ces chiffres montrent que bien que la santé coûte plus cher aux États-Unis, 17% du PIB contre 13% en France, l'espérance de vie y est de quatre ans inférieure.
Mais je ne soupçonnais pas les problèmes que cela pouvait poser en dehors d'un aspect purement financier générateur de grosses inégalités sociales.
Le coronavirus est venu éclairer d'un jour nouveau la chance que nous avons, en France, d'être détectés et éventuellement hospitalisés et soignés gratuitement.
Aux États -Unis, ceux qui n'ont pas les moyens de se payer une assurance privée évitent de se faire détecter éventuellement porteur du virus et de ce fait peuvent devenir des facteurs de transmission de l'épidémie et s'ils sont mis en quarantaine dans les  hôpitaux, ils doivent en supporter les frais.
Pour cette raison, tous les français doivent être vigilants sur les risques de diminution des prestations sociales et ceux du transfert des remboursements par la Sécurité Sociale, pour laquelle les cotisations sont obligatoires, vers les assurances privées qui ne seront souscrites que par ceux qui en auront les moyens.
Les conditions actuelles montrent qu'il ne s'agit pas simplement de s'affranchir du risque de contagion à titre individuel mais également, et surtout, de limiter le mieux possible les risques collectifs. 

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