vendredi 20 mars 2020

LES LARMES D'AGNÈS BUZYN

Lorsqu'elle a  quitté le ministère de la Santé et de la Solidarité, Agnès Buzyn, après avoir laissé les pouvoirs à son successeur Olivier Véran, a essuyé une larme.
Depuis les événements se sont succédés pour combattre le coronavirus, et il est en général reconnu que le nouveau Ministre c'est plutôt bien comporté.
Maintenant, au premier jour du confinement, Agnès Buzyn critique le gouvernement qu'elle a quitté en disant qu'elle avait prévu l'ampleur de la crise et qu'elle n'avait pas été suivie par le Premier Ministre, bien qu'à la même époque, dans un entretien télévisé, elle minimisait les dangers du coronavirus.
Pourquoi donc pleurait-elle ?
- Parce qu'elle n'avait pas été entendue et n'avait pu s'exprimer publiquement ? Elle aurait du alors démissionner.
- Parce qu'elle ne pouvait pas, en quittant le ministère, continuer à lutter contre la pandémie ? Elle aurait du insister pour garder sa place et attendre d'être obligée de quitter son ministère et en faire connaître publiquement les raisons.
- Parce qu'en quittant le ministère pour se lancer dans la campagne électorale en vu de conquérir Paris ne lui paraissait pas être une bonne idée pour laquelle elle ne sentait pas compétente ? Elle aurait du refuser de se présenter aux élections municipales.
- Parce qu'elle quittait un poste de Ministre et savait qu'elle n'avait aucune chance de conquérir Paris, ce qui s'apparentait à quitter définitivement la vie politique ? C'était alors pleurer sur son sort.
Mais, quelles que soient les raisons qui lui ont fait verser des larmes, son attitude actuelle qui consiste à critiquer le gouvernement, dont on peut penser qu'elle l'a quitté en bons termes, est peu glorieux dans la période difficile actuelle où tous ses concitoyens sont sous le choc du confinement que certains ont du mal à accepter.

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