mercredi 10 avril 2019

LA BATAILLE DE BORDEAUX

Depuis le départ d'Alain Juppé de la mairie de Bordeaux, il semble bien que la bataille pour gagner la municipalité de cette ville soit engagée par LREM. Peut-être l'était-elle déjà avant.
Des noms de hauts diplômés circulent, Gilles Boyer, collaborateur du Premier Ministre et très juppéocompatible s'y intéresse de près. Tout paraît se mettre en place.
Et si par hypothèse, à ne pas confondre avec une "fake news" il s'agissait d'un échange bien compris?
Alain Juppé ne s'était pas prononcé sur sa décision de se représenter en 2020 pour solliciter un nouveau mandat, mais cela n'était pas impossible. Dans ces conditions, cette grande ville aurait eu du mal a être conquise par LREM. En le nommant au Conseil Constitutionnel et lui proposant ainsi une belle retraite alléchante, tout risque de le voir se représenter était exclu. Connaissant l'état des troupes (le Conseil Municipal) il était logique de penser que le nouveau maire, quel qu'il soit, ne serait qu'un intérimaire chargé de ce poste pour une seule année. La place ainsi devenue libre, et compte tenu de la faiblesse de l'opposition, LREM pourrait alors ainsi déployer ses troupes sans porter préjudice à Alain Juppé, qui méritait bien ce signe de respect, car il n'a jamais caché sa sympathie pour notre Président de la République et la politique qu'il mène.
Ne serait-on pas à Bordeaux en train d'assister à un bel échange de politesse ?
Voilà une belle application du fameux "gagnant/gagnant" si cher à Ségolène Royal, à moins que Patrick Bobet, Maire du Bouscat,  qui est devenu Président de Bordeaux Métropole suite à la démission d'Alain Juppé, et qui paraît-il rempli très correctement cette nouvelle fonction, soit tenter par la direction de la grande ville métropolitaine. On a déjà connu cet exemple à Nantes avec Jean-Marc Ayrault.

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