dimanche 14 avril 2019

AU DESSUS DES LOIS DE LA REPUBLIQUE

Le docteur Bonnemaison qui a du rendre des comptes à la justice pour avoir abrégé le calvaire de patients en fin de vie a été jugé, puni par la justice d'une peine mineure, deux ans d'emprisonnement avec sursis, sans que la pratique de la médecine lui soit interdit. Le Conseil de l'Ordre des Médecins lui a par contre interdit définitivement d'exercer son art.
Ainsi, plusieurs questions se posent:
- L'Ordre des Médecin peut-il prendre des décisions plus contraignantes que celles de la justice et exiger qu'elles soient respectées ?
- S'il advenait que ce fut le cas contraire, la décision de l'Ordre des Médecins prévaudrait-elle sur celle de la justice ?
- Si ce n'est pas le cas, doit-on alors considérer que lorsque l'on doit rendre des comptes à la justice et à un ordre professionnel, ce doit être la sanction la plus contraignante qui doit être appliquée ?
- Chose plus grave, pourquoi accorde-t-on des droits à une organisation professionnelle supérieurs aux lois de la République ?
- En extrapolant à peine, et je sais que cela pourrait en choquer certains, pourquoi des sanctions prises par un groupe religieux, plus contraignantes que celles imposées par la justice, ne seraient-elles pas tolérées ?
On voit alors, en comprenant bien que je pense à la charia, à quelles dérives peut conduire de tels droits que l'on accorde à des autorités de circonstance qui n'ont rien à voir avec le respect des lois de la République. 

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