mardi 12 juin 2018

VIRGINIE CALMELS, ENCORE UN MAUVAIS CHOIX

Elle n'a vraiment pas la main heureuse Virginie Calmels, en politique, pour choisir son camp.
Elle est entrée en politique comme première adjoint d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux pensant le remplacer lorsqu'il deviendrait Président de la République.
Après l'échec de ce dernier à la primaire de la droite, elle s'est empressée de rejoindre François Fillon au moment où, candidat à la présidence de la République, il était donné comme vainqueur certain.
Pas de chance! Après les déboires que l'on connait de celui-ci, elle est revenue, assez penaude , à Bordeaux, en attendant une nouvelle opportunité. Celle-ci s'est présentée avec Laurent Wauquiez lorsqu'il a pris la tête des LR. Elle en est devenue la vice- présidente.
Elle n'avait alors pas perçu à quel point Laurent Wauquiez, partant du centre , oserait se déplacer vers l'extrême droite. Devant cette dérive, et c'est tout à son honneur, Virginie Calmels a voulu exprimer sa différence, ce qui lui a valu un rappel à l'ordre.
De vagabondage en vagabondage, où en est-elle ? Peut-être le sait-elle, peut-être se pose-t-elle elle-même la question.
Mais, connaissant sa brillante carrière dans le privé et son esprit d'entreprise, ne regrette-t-elle pas de ne pas s'être rendu compte que le juppéisme était macron-compatible ? Si c'était le cas, elle serait passée  à coté d'une brillante carrière politique, car je trouve qu'entre elle et le Président de la République, il y a de nombreux points communs, notamment en ce qui concerne l'idée qu'ils se font de l'importance de l'esprit d'entreprise sans trop se soucier, apparemment, des problèmes sociaux.
Seulement voila, peut-être croyait-elle qu'Emmanuel Macron, vu son parcours, avait quelques idées de gauche qu'elle ne partageait pas, ç'aurait été une regrettable erreur d'appréciation, car pour le moment, notre Président n'a rien laissé paraitre de cet aspect de son personnage.

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