lundi 25 juin 2018

UN AUTRE PONT A BORDEAUX ? POURQUOI PAS

L'annonce de l'important retard pour la livraison du pont Simone Veil à Bordeaux me surprend et m'atterre.
Comment un ouvrage, aussi important pour une grande métropole, peut-il générer lors de sa construction un conflit entre le maitre d'ouvrage et l'entreprise ?
L'étude a-t-elle été mal conduite ? L'entreprise a-t-elle mal étudié le dossier ? Le maitre d’œuvre a-t-il mal contrôle les propositions techniques de l'entreprise?
Il y a de quoi rester pantois lorsqu'on connait l'importance de cet ouvrage pour la circulation dans l'agglomération bordelaise, d'autant plus que la municipalité de Bordeaux a eu l'idée géniale  d'interdire la circulation automobile sur le Pont de Pierre qui était l'un des deux seuls ponts urbains de Bordeaux ouvert en permanence à la circulation.
Mais restons positif. Prenons un demi siècle de recul.
Le Pont d’Aquitaine, ouvert en 1967, au cours de sa construction s'appelait le deuxième pont de Bordeaux. Cette construction a accumulé les retards, il a fallu, si je me souviens bien dix ans pour le construire. Face à ce problème le Pont Saint Jean a été construit en deux ans et inauguré en 1965, donc deux ans avant le Pont d'Aquitaine.
A moins que ma mémoire me fasse défaut et que je contrôle mal mon envie de polémiquer, il me semble qu'une élection avait en partie été à l'origine de l'ouverture dans la hâte de ce deuxième pont.
Même si je me trompe, je souhaite que les déboires du Pont Simone Veil et l'échéance de l'élection municipale de 2020 aient les mêmes effets, et que dans deux ans, Bordeaux  puisse disposer d'un pont supplémentaire. Je pense que tous ceux qui passent plusieurs heures dans leur voiture pour aller travailler trouveraient que ne n'est pas un luxe. 

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