samedi 16 juin 2018

EMMANUEL MACRON SE DEVOILE

Lorsqu'en parlant des aides sociales Emmanuel Macron a dit "ça coute un pognon dingue", il s'est exprimé sur ce sujet d'une autre manière que Laurent Wauquiez quand il parle "d'assistanat", mais je ne sais pas, si sous une forme différente, leur avis sur le fond ne serait pas le même.
Il y a incontestablement une recherche d'économie dans cette constatation , mais j'ai bien peur que cette économie prenne le pas sur l'efficacité.
Car il semble qu'Emmanuel Macron donne la priorité à la formation, et c'est une excellente chose, mais en supposant, et c'est une utopie que tout le monde soit bien formé, encore faut-il pouvoir offrir suffisamment d'emplois. 3 millions de chômeurs et 300.000 emplois vacants, ne peuvent conduire qu'à 2,7 millions de chômeurs, qu'ils soient bien ou mal formés.
Or, si former les gens est une condition indispensable et une exigence honorable, il ne faut pas oublier que tous les individus ne sont pas également réceptifs à la formation et qu'il y aura toujours des ouvriers, des employés et des ingénieurs qui avec la même formation seront meilleurs que d'autres et, dans la société dans laquelle nous vivons où la concurrence est l'alpha et l’oméga de son fonctionnement, il y aura toujours des laissés pour compte.
J'aimerais que notre Président comprenne que, si la formation est une condition nécessaire pour accéder à l'emploi et en vivre dignement, elle n'est pas suffisante pour les individus qui plus ou moins mal formés n'y trouveront pas leur place.
Donner à chacun la possibilité d'une existence correcte, en exigeant toutefois qu'il participe selon ses moyens à la marche de la société, est une exigence que les citoyens sont fondés à formuler à leurs dirigeants.

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