lundi 18 juin 2018

PREMIER COUAC A L'INTERNATIONAL

Autant on peut dire que la politique intérieure d'Emmanuel Macron était très diversement appréciée, autant sa politique extérieure était jusqu'à présent approuvée par une majorité de français qui avaient l'impression que la France pouvait espérer retrouver une place importante dans le monde politique.
Ce fut le cas lors des premières rencontres avec Donald Trump et Vladimir Poutine ainsi qu'à l'occasion de son voyage en Europe de l'est pour défendre sa politique sur les travailleurs détachés.
Mais actuellement les choses se compliquent avec la versatilité de Donald Trump pour laquelle notre Président n'a aucune responsabilité, tout au plus peut-on lui reprocher quelque naïveté lorsqu'il a cru que le "franc parler" face à un tel individu pouvait infléchir sa politique.
Par contre sa position vis à vis de l'Italie concernant les migrants que ce pays refuse d'accueillir est une faute diplomatique. Pour donner des leçons aux pays qui accueillent les migrants il aurait été bon de n'avoir rien à se reprocher. Or, quand on accueille 5000 migrants au lieu des 19000 que l'on s'était engagé à recevoir et que l'on ferme la frontière avec l'Italie, on est assez mal placé pour donner des leçons. L'occasion était pourtant belle  de refaire l'image un peu écornée de la France en recevant, dans l'un de nos ports, l'Aquarius et ses 629 passagers  et redorer ainsi notre image en donnant une leçon à l'Italie qui avait refusé d'ouvrir l'un de ses ports.
Cet événement s'apparente à une occasion manquée et donne l'impression qu'Emmanuel Macron veut donner des leçons à toute l'Europe et en prendre la direction. C'est une attitude qui n'est en général pas appréciée de ses partenaires notamment lorsque l'on est l'un des derniers arrivants.

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