mercredi 20 juin 2018

JEAN LEONETTI, L'ALIBI

Lorsque Laurent Wauquiez l'a nommée vice-Présidente des LR, l'ambitieuse Virginie Calmels n'a certainement pas analysé correctement la situation et ne s'est pas rendu compte qu'elle n'était à ce poste que pour apporter une caution plus centriste au parti que, lui Laurent Wauquiez, voulait installer à la droite de la droite, pour ne pas dire à l’extrême droite.
Six mois après sa nomination, Virginie Calmels a pris conscience de la situation. Elle pouvait soit démissionner soit exprimer sa différence. Elle a choisi cette dernière option, c'est tout à son honneur.
De ce fait Laurent Wauquiez ne se trouve entouré que de collaborateurs proches de l'extrême droite comme Eric Ciotti ou Brice Hortefeux, qui constituent des "repoussoirs" pour les adhérents des LR les plus modérés.
Il fallait bien, alors, trouver un remplaçant à Virginie Calmels pour rendre l'offre des LR plus acceptable par cette frange de l'électorat prête à rejoindre Emmanuel Macron. C'est maintenant chose faite, Jean Leonetti, réputé par ses prises de position modérées et ses soucis d'éthique et d'humanisme est devenu vice-Président. S'il tire les leçons du limogeage de Virginie Calmels et qu'il veut garder son poste, il ne lui reste plus qu'à se taire.
C'est en ce sens que pour Laurent Wauquiez, il sert d'alibi face à ceux qui voudraient lui faire le procès de se rapprocher de l'extrême droite.

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