vendredi 18 août 2017

VEGAN, VEGETALISME, VEGETARISME

Il est assez rare d'ouvrir une revue sans qu'il ne s'y trouve un article sur ces pratiques alimentaires, voire comportementales. Par contre, il n'est pas rare de voir un des adeptes de ces pratiques faire preuve de prosélytisme.
Je comprends que pour des raisons de santé on veuille diminuer la consommation de viande. Je comprends que l'on défende le bien-être animal. Je comprends également que pour produire 1 kg de protéines animales il faille 6 kg de protéines végétales, et que cette transformation correspond à un gaspillage énergétique.
Je comprends moins que lorsqu'on pratique ce mode de vie on essaie de rendre ceux qui ne le pratiquent pas, responsables, par élevage interposé, du réchauffement climatique.
Je pense qu'en toute chose il faut rester raisonnable, se rappeler que l'homme est un animal omnivore, que de tout temps nos ancêtres, avant de devenir agriculteur, étaient des chasseurs cueilleurs et que les silex taillés et les pointes de flèches, qui sont les témoins comportementaux de nos ancêtres, ne devaient pas servir qu'à cueillir des fruits.
En exagérant à peine, il faut se rappeler que c'est en changeant le régime alimentaire des bovins qu'on a vu apparaitre la maladie de la vache folle, et en étant plus raisonnable, rappeler que les pratiquants de ces techniques d'alimentation ont besoin de compléments alimentaires. Est-ce si naturel ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire