lundi 14 août 2017

SENTINELLE, AFFAIRE DE SPECIALISTES

Tout en sachant que les militaires, gendarmes et policiers qui garantissent notre sécurité sont les premiers exposés face aux terroristes, j'ai quand même été surpris que les femmes de militaires veuillent manifester pour se plaindre des risques auxquels sont exposés leur maris en faisant leur métier.
Puis j'ai entendu Christine Kerdellant, lors d'une émission "C' dans l'air", expliquer qu'étant femme de militaire elle percevait que les métiers de militaires de gendarmes et de policiers étaient très différents et que, dans ces conditions, assurer la sécurité des citoyens en participant à l'opération sentinelle était un métier qui n'a rien à voir avec la lutte armée en Afrique ou autres lieux. C'est d'après elle une affaire de spécialistes.
J'ai essayé de comprendre cette position, mais j'avoue qu'il me semblait que les opérations militaires en territoire ennemi me paraissaient à priori plus risquées.
Mais, lorsque j'ai appris, par la presse, comment s'était déroulée le récent attentat qui a été à l'origine de graves blessures de six militaires, j'ai vraiment compris que l'entrainement à des missions très spécifiques était indispensable. Des gendarmes ou policiers, bien préparés, en effectuant une relève n'auraient peut-être pas permis à un attentat aussi grave de se développer si la vigilance n'avait pas été quelque peu oubliée dans cette opération comme l'ont rapporté les medias.
Une réorganisation profonde parait indispensable. Il semble que ce soit donc une question de formation avant d'être une question de moyens, bien que ceux-ci puissent être insuffisants.

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