jeudi 17 août 2017

PESTICIDES : LA CHARRUE DEVANT LES BOEUFS

Les pesticides sont en voie d'interdiction complète. C'est une excellente chose pour le respect de l'environnement et de la nature. Mais, comme bien souvent, les décisions d'interdiction interviennent relativement subitement avant que les chercheurs aient étudié et proposé des solutions de remplacement.
Je sais bien que les coccinelles mangent les pucerons, que le désherbage à l'eau chaude dans certaines communes est efficace, que la vigne en certains endroits arrive à produire sans pesticides et que l'agriculture bio existe mais, beaucoup de chemin reste à faire.
En attendant, que voit-on ? Des trottoirs souvent enherbés alors qu'ils étaient en sols stabilisés, les piétons maintenant se mouillent les pieds lorsqu'il pleut ou sont obligés de marcher sur la chaussée. Des espaces verts, notamment des gazons envahis de plantes à rosaces ou autres mauvaises herbes, faute de disposer de désherbant sélectif efficace. Certains moyens performants, comme le désherbage à l'eau chaude, ne peuvent être utilisés par les particuliers en raison de l'importance du matériel nécessaire. On me dira que ce ne sont que des détails et "qu'autrefois" on se satisfaisait de ces situations. Ce n'est pas mon cas, je pense que, compte tenu des moyens de recherche dont nous disposons, le respect de la nature ne doit pas aller vers une régression de l'art et du confort de vivre.
Et, pour bien montrer le problème plus sérieux que ces décisions prises sans solutions de remplacement peuvent-être dangereuses, je citerai un cas qui m'a été rapporté.
Dans une commune très proche de Bordeaux-Métropole, certains quartiers d'un lotissement commencent à être envahis par les rats, la commune n'y peut rien car le problème viendrait d'une station d'épuration toute proche, le gestionnaire de cette station dit ne pas avoir les moyens de lutter efficacement contre ces hôtes inopportuns faute de disposer de produits efficaces. Que faut-il faire ?

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