mardi 4 juillet 2023

 MA JEUNESSE ET LE TOUR DE FRANCE

Bien avant le Tour de France de l'après guerre mon père me parlait déjà de cette épreuve et lvantait les exploits du jeune René Vietto qui aurait du gagner le Tour s'il n'avait pas porté assistance à son leader Antonin Magne.

Dès ce premier Tour, en 1947, mon père, très amateur de cyclisme , avec qui j'allais souvent au stade municipal (actuellement stade Chaban Delmas) voir les courses sur la magnifique piste de 500 m, avait organisé dans notre famille ce qu'il appelait "une poule", c'était une sorte de loterie. Nous étions dix ou douze, parents enfants et quelques proches, à participer à cette "poule".

Les 120 coureurs, répartis il me semble en 12 équipes, étaient tirés au sort et chacun de nous avait son lot de 10 à 12 coureurs dont il suivait les exploits avec attention car leurs performances pouvaient nous rapporter quelques monnaies. Ainsi nous cotisions une modique somme et chaque étape permettait de gagner quelques sous si l'un des coureurs, qui nous avait été attribué par tirage au sort,arrivait dans les trois premiers, à l'arrivée à Paris le classement général rapportait des gains à peine plus élevés.

Autant dire que les performances des coureurs étaient suivies avec attention et intérêt pour un gamin comme moi âgé à peine plus de dix ans.

J'étais alors définitivement atteint par le virus du Tour de France et ne manquait aucun passage, et bien souvent l'arrivée au stade municipal où les réunions d'attente des coureurs étaient parfois grandioses dans laquelle les "motard Cinzano" étaient par leurs exploits le clou du spectacle.

Plus tard, et encore récemment, le Tour de France était pour moi l'occasion de me rendre dans les Pyrénées pour assister à l'ascension des cols les plus réputés.

Maintenant, vieillissant, la télévision me suffit.

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