jeudi 17 janvier 2019

LA FRANCE THEATRE D'AFFRONTEMENTS EUROPEENSS

Face à la montée du populisme et de l’extrémisme Emmanuel Macron apparaissait comme le dernier rempart pour défendre l'Europe après les problèmes d'Angela Merkel et les différents résultats des élections en Europe de l'est et en Italie. Bien des européens la critiquent, mais nombreux sont ceux qui veulent la préserver à condition d'améliorer son fonctionnement sur le plan social.
La fronde des gilets jaunes a fourni une bonne opportunité aux opposants de tout poil à cette Europe,puisque d'autres pays, notamment l'Italie viennent s'ingérer dans nos affaires nationales.
La chose est cocasse. Luigi Di Maio, populiste insignifiant, qui se fait marginaliser par Matteo Salvini, vient au secours des gilets jaunes en mettant à leur disposition ses instruments de propagande, dans le but de les inciter à présenter une liste aux élections européennes, croyant pouvoir compter sur eux pour essayer de former une coalition populiste d'extrême gauche.
Mattéo Salvini cherche par tous les moyens à nuire à Emmanuel Macron qui a été suffisamment maladroit et, comme à son habitude, donneur de leçon pour s'immiscer dans les affaires italiennes. Mais sa démarche a des limites, il ne voudrait pas, tout en soutenant les gilets jaunes, les voir constituer une liste pour les élections européennes afin ne ne pas nuire à Marine Le Pen avec qui il compte bien, associé à quelques leaders des pays de l'Europe de l'est, former un groupe d'extrême droite au Parlement Européen.
Une fois de plus, ces deux leaders italiens en voulant s'unir, cette fois pour nuire à la politique actuelle de la France, affichent leur différence et montrent ce que peut donner l'alliance des deux extrêmes. La situation de l'Italie est éloquente à ce sujet, il suffit de poser la question de l'intérêt de continuer les travaux, particulièrement coûteux, du tunnel permettant de relier Lyon à Turin.

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