dimanche 13 janvier 2019

INGRATITUDE

Les démêlés de Carlos Ghosn avec la justice japonaise mettent clairement en évidence les valeurs marchandes et morales de la société ultralibérale dans laquelle nous vivons.
Voilà un homme qui ne discutait qu'avec les Chefs d’États qui le courtisaient, qu'ils soient de gauche ou de droite. Ils lui demandaient de redresser des entreprises auxquelles ils tenaient sans se soucier des méthodes qu'il employait. Même Barak Obama voulait lui confier Général Motors qu'il lui a fait l'affront de refuser. Il avait certainement le plus long, le plus important et le plus prestigieux carnet d'adresses que l'on puisse imaginer. Il savait redresser les entreprises, peu importe que pour ce faire il licenciait 5% du personnel, ce qui pour le groupe qu'il dirigeait représentait 21000 personnes. il n'avait pas la même politique qu'un Henry Ford qui voulait créer des emplois pour bien rémunérer ses ouvriers afin qu'ils puissent acheter les voitures qu'ils produisaient. Pour lui seul le prix des objets produits comptait pourvu qu'ils se vendent, le chômage ne faisait pas partie de ses préoccupations.
On aurait pu croire, qu'avec ses relations au plus haut niveau et son énorme carnet d'adresses il était à l'abri de tout problème, il le croyait certainement lui même. C'était sans compter sur l'ingratitude de ceux qui l'adulaient et le courtisaient en lui demandant de bien vouloir les aider. Maintenant qu'il est face à une des justices les plus dures qu'il soit, même lorsqu'elle paraît presque inhumaine, personne pour venir à son secours.
Si l'avidité, l'égoïsme, le manque de reconnaissances font partie des valeurs qui font actuellement marcher l'économie, ce n'est certainement pas le cas de l'altruisme et de la solidarité.

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