mercredi 30 janvier 2019

JEU DE CHAISES MUSICALES EN POLITIQUE

La possible présence d'une liste "Gilets Jaunes" aux élections européennes rebat les cartes du paysage politique français.
Il est assez cocasse de voir que celui contre qui le mouvement a été lancé , Emmanuel Macron, n'est pas celui qui en pâtit le plus.
Si une liste "Gilets Jaunes" (G.N.) se présente aux élections européennes, elle prendra des voix aux partis les plus populistes, c'est à dire au Rassemblement National (R.N), à Debout la France (D.L.F). et à la France Insoumise (L.F.I.).
Mais l'attitude de leaders de ces formations n'est pas indépendante du déplacement des voix.
Jean-Luc Mélenchon, en pleine crise d'identité ne sait plus où donner de la tête entre le soutien initial aux G.N. puis ensuite au dictateur vénézuélien Nicolas Maduro, tiraillé qu'il est entre les plus extrémistes de son parti comme François Ruffin et les plus modérés comme Clémentine Autun.
Nicolas Dupont-Aignan n'a pas trompé grand monde en faisant les yeux doux aux G.N., puisqu'il était, lui malgré son statut social, prêt à prendre une bonne part dans l'organisation de la fronde.
Marine Le Pen, plus subtile, a su montrer une grande sagesse à tel point que les rang du R.N. se sont regarnis de certains hommes politiques, et non des moindres, venant de Les Républicains (L.R.) comme Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud. Ainsi, si les G.N taillent des croupières au R.N, celui-ci se regarnit au détriment des L.R, dont leur leader Laurent Wauquiez a du mal à faire oublier qu'un jour il a revêtu un gilet jaune.
Si bien qu'aujourd'hui, le parti présidentiel campe sur ses positions ne pensant pas perdre beaucoup de se électeurs du premier tour de l'élection présidentielle. Les partis populistes et extrémistes, bien qu'éclatés, sont globalement renforcés pendant que L.R., petit à petit, se retrouve en aussi mauvais état que le Parti Socialiste (P.S.). Quant aux écologistes, où sont ils ?
Si par malheur et malgré leurs divergences ces partis populistes venaient à s'unir, la France se trouverait dans une plus mauvaise situation que l'Italie car, n'oublions pas que, compte tenu de notre constitution, celui qui sortirait de urnes aurait d'autres pouvoirs que Giuseppe Conte, Président du Conseil italien qui n'est qu'une marionnette animé par deux ficelles antagonistes tirées d'un coté par Matteo Salvini est de l'autre par Luigi Di Maio. 

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