jeudi 10 janvier 2019

BORDEAUX: APRES LE REVEIL, LE CAUCHEMAR

Avant l'arrivée d'Alain Juppé en 1995 à Bordeaux, on appelait cette ville "la belle endormie". Il ne s'y passait effectivement pas grand chose depuis une quinzaine d'années.
Par ses grands projets urbanistiques et l'envie de faire de Bordeaux une grande métropole, Alain Juppé l'a réveillée. Elle est devenus tellement attractive et dynamique qu'elle a attiré de nombreux nouveaux habitants, venus en partie de la capitale, et de nombreux  touristes qui ne tarissent pas d'éloges sur cette ville.
Mais maintenant après le réveil et sous le mécontentement d'une partie de la population, Bordeaux se distingue comme la ville où, après Paris, les gilets jaunes sont les plus actifs et malheureusement les plus violents.
Comment est-on passé en vingt ans d'une ville où il ne se passait pratiquement rien, où les manifestations se déroulaient dans le calme à un tel mécontentement et à une telle débauche de violence.
Ne serait-ce pas parce que les inégalités se sont creusées, que l'hébergement n'y est plus accessible qu'aux plus riches, que les quais, certainement magnifiques, sont devenus l'étalage du luxe accueillant de somptueux paquebots déversant leurs richissimes touristes en polluant l'environnement, alors que, pour ces mêmes raisons de pollution, le Pont de Pierre est interdit aux véhicules des bordelais ce qui rend, pour certains d'entre eux, encore plus pénibles les déplacements journaliers pour se rendre au travail ?  

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