lundi 1 octobre 2018

IMPOTS

Bien que je ne partage pas avec Philippe Dessertine la vision de la société telle qu'il la conçoit et que je crois néolibérale, j'ai beaucoup apprécié sa chronique du 29 septembre 2018 parue dans le journal Sud-Ouest où il explique que l'impôt ne baisse pas et que le gouvernement actuel, comme les précédents, joue sur un système de vases communicants, pour baisser d'un côté certains impôts , en faire croitre d'un autre côté certains autres, pour arriver en fin de compte à une somme nulle et parfois même positive.
Dans un pays comme la France où la dette est de 2.300 milliards d'euros et dont le seul paiement des intérêts coûte plus de 46 milliards d'euros par an, qui dispose d'un patrimoine total des français de plus de 10.000 milliards d'euros, ne devrait-on pas en priorité éponger cette dette pour éviter de payer ces intérêts que l'on traine comme un boulet ?
Quelle autre solution que d'augmenter pendant une courte durée massivement les impôts en en répartissant équitablement l'effort, car il est facile pour l’État de connaître le patrimoine de chacun, sans s'occuper du revenu annuel qui est un autre sujet et qui ne dépend pas des richesses accumulées pendant que la dette se creusait ?
Il y a une seule objection à cette proposition: l'impossibilité de se faire réélire à la fin du mandat en cours. 

1 commentaire:

  1. … donc attendre le second mandat pour se lancer ? Il y a finalement très peu de gens qui comprennent le monde financier.
    Exemple : la banque européenne a littéralement donné aux banques des milliards d'euros pour soutenir l'économie. Comment ces sommes rentrent-elles dans les comptes des banques ? Avec quelles obligations de remboursement ? Avec quelles obligations d'usage ?
    On arrive vite à considérer que finalement, ce sont des histoires d'écriture ad vitam aeternam et qu'au fond, la dette des états ne posera jamais un problème insurmontable quitte à ce que parfois, on rajuste les compteurs avec un crise ± majeure comme celle de Lehman Brothers.
    Plus que la finance, le problème de fond de notre société est bien plus le sentiment qu'il n'y a plus vraiment d'assurance quant à la pérennité d'un job et donc d'une rémunération. D'où des enfermements et des conflits inutiles.
    Et comme mécaniquement les riches accroissent leurs revenus à des taux à 2 chiffres, que cela se sait car on vit dans un monde de transparence, là est la source d'un conflit social majeur. Il n'est pas si con que cela le père Zemmour !

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