samedi 13 octobre 2018

TRISTE HORIZON

Les petits agriculteurs ne gagnent pas correctement leur vie, de ce fait la loi sur l'alimentation destinée à les aider va pénaliser les grandes surfaces et ainsi le prix du panier de la ménagère va augmenter.
Le paiement des retraites pose un problème en raison de l'accroissement l'espérance de vie, on voit bien que l'on se dirige vers, soit l'allongement de la durée d'activité, soit la diminution des pensions, soit l'augmentation des cotisations.
Les prix de l'énergie s'envolent, que ce soit les carburants ou les fluides domestiques. En raison des problèmes de pollution on ne peut plus raisonnablement exploiter les énergies fossiles même si elles sont économiquement rentables.
Comment vont pouvoir vivre les plus démunis alors que les bénévoles sont surchargés, ne savent comment se débattre pour aider les plus pauvres et certains étudiants pendant que les dons se font de plus en plus rares.
Il devient absolument nécessaire d'aller chercher l'argent là où il se trouve, chez les multinationales qui ne paient pas d'impôts et pratiquent l'évasion fiscale, en fermant les paradis fiscaux, en taxant les mouvements de capitaux, en imposant plus lourdement ceux, qui tels les GAFA, deviennent plus riches que les états et imposent finalement leur loi en raison de leur puissance financière.
Devant un tel tableau, on est en droit de se demander si, à échéance, il y aura une autre solution que le Revenu Universel pour assurer à chacun ce qu'il est, au minimum, en droit d'exiger, c'est à dire la possibilité de se nourrir et de se loger en sachant, bien évidemment que l'enseignement et l'éducation de qualité doit aussi être assurer gratuitement.
L'optimisme voudrait que cette solution ne soit que transitoire en attendant que le plein emploi revienne et qu'il procure une rémunération convenable pour que chacun puisse vivre dignement de la récompense qu'il mérite pour sa participation à la bonne marche de la société.

4 commentaires:

  1. Gageons que ce commentaire assez pessimiste sera corrigé par la réalité.
    Exemple : parler d'évasion fiscale alors que le mot juste serait "optimisation fiscale" est une affaire de lois. En effet, pourquoi les grands groupes ne profiteraient point des lois qui leur permettent de traiter ainsi leurs revenus ? C'est au parlementaires de changer les lois !
    Ensuite : on aimerait savoir, lors des successions des retraités, quel est le montant légué à leurs héritiers ? On a quand même en France un total d'épargne supérieur à la dette, soit plus de 2.000 miliards d'euros ! Et bien sûr, savoir quel est le pourcentage des retraités décédés qui ne transmet rien à personne ?
    S'il est évident qu'il y aura toujours des individus qui sont au bord de la route, et sans devoir systématiquement leur rappeler qu'ils doivent se prendre en charge, toute la question est de revoir de fond en comble comment l'Etat redistribue les plus de 50 % qu'il pompe sur le PIB ?
    Il faut se rendre compte d'une certaine perversité du système français de quinquennat : sur les 5 ans, seules les 3 premières années peuvent permettre d'agit car ensuite on rentre dans le cycle désastreux de la réélection.
    Le concept de revenu universel est trop sujet à des évolutions dramatiques avec cette acceptation du fait que l'individu n'est plus capable de se prendre en mains. C'est clairement la création d'un "lumpen prolétariat" qui ne peut qu'aboutir à une révolution.
    On note aussi que les classiques partis politiques ne savent plus le "parler vrai" et ouvrent ainsi la porte en grand pour les extrêmes.
    Quand les français auront une preuve tangible que l'Etat et les institutions régionales prendront conscience de leurs dépenses inutiles, alors là oui, on pourra retravailler sur la nécessité impérieuse de retrouver une réelle solidarité qui manque cruellement.
    Ne jamais oublier que nous sommes dans un système ouvert, international où les sociétés sont commandées par les actionnaires : dont les fonds majeurs qui gèrent les retraites. Certes, on peut faire de nouvelles lois ponctionnant les revenus des CAC 40, mais la limite est vite là qui pousse alors ces sociétés à aller ailleurs. Ce ne seront jamais des outils de générosité. Elles sont là pour créer des biens avec un personnel adéquat. On a beau faire des tas d'avantages pour exiger des emplois : s'il n'y a pas au bout, un besoin de réaliser un chiffre d'affaires supérieur, c'est simplement vain.
    A cela s'ajoute un énorme problème potentiel :pourra t'on encore échapper à un communautarisme croissant ? Ou pourra t'on garder cette caractéristique singulière de la notion de nationalité, ce besoin difficile à mettre en oeuvre d'assimilation à nos valeurs françaises que semble rejeter des franges de plus en plus importantes des citoyens ?
    Ne jamais oublier que pour cette question de l'immigration, il y a en Afrique des pays dont la langue est le français : venir en France plutôt qu'en Allemagne ou Espagne ou Italie, où il faudrait apprendre une autre langue, est alors la tentation n° 1.
    Et sans oublier le fait qu'on doit impérativement obtenir des autorités religieuses de l'Islam l'engagement clair que la loi républicaine doit rester au-dessus des lois religieuses… comme l'avait fait Napoléon avec le judaïsme :une idée que Juppé avait mise dans son programme.

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  2. Désole pour les fotes de frap !

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  3. Bien : je ne sais combien de lecteurs consultent ce blog mais à lire le nombre de commentaires aux papiers de l'auteur de ce blog, ce ne doit pas être significatif.
    Après relecture de ce qui a été écrit par l'auteur et mes réponses, chacun aura compris qu'ici ce sont deux sensibilités différentes qui s'expriment sans que cela remette fondamentalement en cause le point de vue de chacun.
    Bref : on connaît mes positions :

    - nettoyage sérieux de bien des administrations qui sont là pour emm… les gens et non les aider
    - arrêter de subvenir simplement aux besoins des nécessiteux mais organiser leur retour dans la société active
    - avoir pour l'Islam la position de Napoléon pour les juifs
    - ne jamais oublier que la France, eu égard à sa langue largement pratiquée en Afrique, sera une terre plus recherchée que d'autres pour bien des immigrés.

    A partir de là, si le monde socialiste reste sur ses positions dogmatiques, on n'est pas sorti de l'auberge.

    Voilà mon point de vue, parfaitement discutable, j'en conviens.
    Encore faut-il en discuter !

    Ceci dit, le titulaire de ce blog a toujours, dans ses commentaires, une présentation argumentée bien loin des singeries d'un Mélanchon.
    Bonne journée à tous.

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  4. Merci. Cette mise au point méritait d'être faite.Ne croyez pas que je souhaite une administration pléthorique pour le plaisir de masquer le chômage, Je souhaite une administration forte pour contrôler, intelligemment le capitalisme et lui éviter ses dérives. Je n'ai rien contre l'entreprise privée. Vous avez pu remarquer que je ne souhaite aider que ceux qui en ont besoin parce qu'il n'ont pas les moyens de s'insérer correctement dans la société. Je ne souhaite pas favoriser les "parasites", qu'ils soient riches ou pauvres. Chacun doit apporter sa contribution à la marche de la société, chacun suivant ses moyens, malheureusement certains en ont peu, il faut tout faire pour qu'ils en aient, c'est pour cette raison que l'éducation, l'enseignement et la formation sont avec la santé, pour moi, les principaux piliers de la société telle que je la souhaite.
    Quant à la critique du socialisme telle que vous la faites, reconnaissons que tel qu'il a été pratiqué, il n'est pas étonnant que des critiques telles que la votre s'expriment.
    Merci de ne pas me mettre dans le même "jardin zoologique" que Mélenchon, mais en dehors de ses outrance il y a parfois des réflexions bonnes à entendre.
    A vous lire, je vous envie pour le jour où vous vous rendrez aux urnes, votre choix est certainement déjà fait. Ce n'est malheureusement pas encore tout à fait mon cas, quant aux élections où il y a deux tours, je commence en en avoir assez de voter par défaut pour le candidat que j'espère le moins mauvais. Ne croyez pas pour cela que je m'abstiendrai.

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