lundi 1 octobre 2018

L'EXEMPLE BRITANNIQUE

L'exemple britannique qui fait que Térésa May se débat dans un embrouillamini inextricable du à la sortie de l'Europe Unie, imposée par le brexit, devrait faire réfléchir tous les autres européens qui vont aller aux urnes en 2019.
En effet il est tout à fait normal de considérer que l'Europe telle qu'elle est ne correspond pas à toutes les attentes que l'on est en droit d'avoir d'une union forte et homogène. Par contre il est indispensable de prendre en compte la taille critique des ensembles mondiaux qui vont s'affronter à l'avenir.
Que pèsent chaque pays européens face aux géants comme la Chine, les États-unienne, l'Inde et même le Brésil ou la Russie ? Il est nécessaire de considérer que la puissance économique de l'Europe n'a de valeur que si celle-ci est unie.
Voter pour les partis qui veulent la détruire s'apparente à un suicide collectif. Voter pour les partis qui souhaitent ne rien changer en ne regardant que le volet économique serait un grave danger qui creuserait les inégalités entre citoyens et, à terme, un profond désordre.
Il reste un seul choix, vouloir garder l'Europe Unie et agir pour que le volet social vienne équilibrer le volet économique et faire en sorte que les politiques nationales s'harmonisent pour que la libre circulation des individus ne s'apparente pas à des migrations à l'intérieur de ce même continent.

3 commentaires:

  1. Il faut un choc majeur pour remettre l'Europe sur les rails. A commencer par une abolition de la règle si stupide de l'unanimité. Ensuite, par un rappel aux origines, à savoir faire une véritable union des 6 nations créatrices à laquelle les autres nations pourraient s'associer économiquement puis culturellement.
    On oublie trop souvent que les jeunes générations qui ont parcouru l'Europe via Erasmus savent pertinemment à quel point la culture doit être un ciment aussi costaud, sinon plus, que l'économie.
    La boursouflure bruxelloise qui veut tout régir via une administration monstre - même s'il y a moins de fonctionnaires qu'à Paris - est un des goulots d'étranglement à faire sauter.
    Cela prendra plus de 20 ans, mais un jour, on sera lucide : seule une Fédération initiée par les Six sera capable d'affronter le monde en proposant un modèle qui devra rester une référence, c'est à dire où l'économie financière ne sera plus le dictateur de service.

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  2. Je ne sais si vous lisez mes rubriques depuis le début, mais vos deux premiers paragraphes sont à peu près ce que j'ai écrit il y a plus de deux ans.

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  3. Etant donné que je suis un bizu sur votre blog, je n'avais point connaissance de cette communion de pensée autour de ces deux éléments majeurs ! Je ne peux que me féliciter de constater qu'en sensibilité de gauche, il y a des liens intéressants et possibles avec une sensibilité de droite.

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