lundi 8 octobre 2018

SOLIDARITE ENTRE RETRAITES

Un très bon article de Daniel Cohen, Directeur du département d'économie à l’École  Normale Supérieure, sur l'Obs a retenu toute mon attention.
Il explique que:
- la baisse du pouvoir d'achat des retraités ( retraites revalorisées de 0,3 % avec une inflation proche de 2%) sera de 3 milliards d'euros
- la hausse de la CSG rapporte chaque année 4,5 milliards d'euros,
- cette hausse de la CSG est à peu près équivalente à la baisse d'impôt dur le capital,
- la baisse d'impôt sur le capital, la suppression de l'ISF et la taxe forfaitaire unique, représentent 25 milliards d'euros sur la durée du quinquennat qui seront financées à 90% par la CSG des retraités.
Et, compte tenu du fait que :
- 40% des retraités les plus pauvres sont épargnés par cette hausse de la CSG,
- le patrimoine des retraités des classes moyennes est essentiellement immobilier,
- le patrimoine des retraités les plus riches est essentiellement financier.
Cela revient à demander aux retraités propriétaires pauvres à financer les retraités propriétaires riches.
Ce doit être cela la solidarité


1 commentaire:

  1. Formulé ainsi, la question appelle une seule réponse : flinguer (au sens financier) les riches une fois pour toutes : on les taxe à 99 %, on leur interdit l'héritage aux enfants.
    Simplement : j'aimerai que pour une telle présentation d'arguments, on me dise en même temps combien paient les riches en impôts et taxes diverses et, svp, sans prendre l'exemple d'Arnault ou Pinault qui bénéficient de lois que jamais Mitterand ou Hollande n'ont songé à annuler.
    Bref : le riche ayant la faculté de s'installer hors France et d'y revenir sans état d'âme de beaux week-end dans un des Palaces parisiens ou cannois, que ca t'il se passer : on les soulage de leurs fortunes une fois pour toute, on la distribue aux nécessiteux et alors on fait quoi lors d'années + 2, 3, 4 ? Où prendre de l'argent ?

    Evidemment, ce commentaire est d'une grossierté sans nom et ne tient pas la route pour un Cohen ou autre Attali. Mais le but d'un tel argumentaire est qu'enfin, en France, on arrête ce type de raisonnement pour d'abord remettre de l'ordre dans les dépenses monstrueuses de l'Etat. Et alors, on a une chance qu'ensuite les riches acceptent plus facilement de participer à plus d'équilibre social.
    C'est pas gagné, je le sais mais dans un pays comme la Suède, on a un exemple de réussites sur ce plan.

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