samedi 23 septembre 2017

RETRAITE: LE COMPTE N'Y EST PAS

Fidèle à sa méthode, notre Président prévoit des mesures sévères comme l'augmentation de la CSG pour les retraités sans compensation et, devant le tollé déclenché par cette injustice, fait légèrement marche arrière en augmentant les retraites. Résultat: perte de 1,7% pour la CSG, gain 0,8% augmentation des retraites, manque à gagner 0,9%. Le compte n'y est pas. Jean-Claude Mailly pourrait dire d'un air satisfait: on a évité le pire.
C'est une façon de voir les choses qui ne convient absolument pas aux retraités qui sont les seuls à supporter les efforts demandés puisque, par un jeu habile de déplacement des prélèvements obligatoires, suppression des taxes et autres astuces, il parait que le pouvoir d'achat des français va augmenter...sauf celui des retraités.
Je suis outré de lire des écrits qui considèrent qu'il est normal que les retraités contribuent seuls à l'amélioration des conditions de rémunération des travailleurs, car c'est accepter implicitement que la classe moyenne et les plus démunis doivent s'arranger entre eux pour régler leurs problèmes, sans jamais solliciter la classe supérieure.
C'est l'acceptation d'une certaine servilité, qui sous l'aspect de bons sentiments, est le signe d'une abdication au droit de tout individu de vivre dignement en acceptant que certains, par leurs richesses exorbitantes, finissent par spolier une partie de leurs congénères.

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