lundi 4 septembre 2017

INSECURITE SOCIALE DES RETRAITES

Rares sont les retraités dont les pensions leurs permettent d'envisager d'aller finir leurs jours dans une maison de retraite sans le secours de leurs enfants.
La vie va devenir pour eux encore plus difficile.
- Leur revenu baisse pour la première fois en raison de l'augmentation de 1,7 % de la CSG sans compensation.
- Ceux qui par précaution avaient épargné quelque peu voient les taux d'intérêts de la Caisse d'Epargne et des livrets d'épargne durable freinés. Pour la première fois le gouvernement ne respecte pas les règles d'actualisation de ces taux en fonction de l'inflation.
- Les plus aisés, mais qui ont parfois une "petite retraite", ont pu souscrire une assurance vie. Le taux d'imposition de ces placements va augmenter.
Ainsi, après trois mois de pouvoir, le gouvernement a pris trois mesures préjudiciables aux retraités qui n'ont aucun moyen d'augmenter leurs revenus.
Ajoutons à cela que les plus prévoyants, qui parfois en se privant, ont souscrit un contrat d'assurance dépendance, sont encore plus mal lotis car dans la plupart des cas , depuis plus de six ans, les primes qu'ils peuvent espérer en cas de nécessité stagnent alors que leurs cotisations augmentent de plus en plus sensiblement.
L'horizon est bien sombre pour ceux qui approchent de la fin de leur vie. Nos dirigeants, les banques et les compagnies d'assurances, sans scrupule pillent ceux qui ont été à l'origine du redressement de la France après la deuxième guerre mondiale.
Avec un peu de cynisme, je dirai même qu'il leur suffit d'attendre pour que les choses s'arrangent puisque, pour la première fois depuis bien longtemps, les premiers signes de régression de l'espérance de vie apparaissent.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire