vendredi 12 août 2016

SPORT ET NATIONALISME

Le sport qui devait être un élément de rapprochement entre les peuples et d'émulation des hommes est devenu sous la pression des régimes totalitaires l'expression la plus exacerbée du nationalisme.
Après 1936 à Berlin ou l'Allemagne nazi voulait utiliser les Jeux Olympiques pour démontrer la supériorité de la "race aryenne", les jeux de l'après-guerre, notamment ceux de Londres en 1948, ont redonné l'espoir de voir révolu ce douloureux épisode. Si la France s'enflammait pour les exploits d'Ignace HENRICH au décathlon, nul n'avait envie d'y voir la marque de la supériorité absolue de notre pays.
Las, sous la pression des régimes totalitaires, qui voulaient en faire une vitrine de la supériorité de leur vision de la société, on a assisté au développement des techniques du dopage d'état organisé comme en Allemagne de l'Est, en Bulgarie, en Union Soviétique et par la suite en Chine et en Russie.
Maintenant à ces pratiques s'ajoute celle de la nationalisation. Les sportifs de haut niveau, comme cette judoka kosovar, ont bien du mérite de vouloir garder leur nationalité face aux propositions de pays à l'affut de tout ce qui peut les aider à glorifier leur régime. A l'opposé, d'autres moins regardants, acceptent pour de l'argent de changer de patrie, comme par exemple la quasi totalité de l'équipe de handball du Qatar.
Il serait grand temps que les instances internationales prennent des dispositions, pour tous sports confondus, par exemple en n'acceptant pas qu'un sportif représente un pays avant qu'il n'ait, au moins depuis 5 ans , la nationalité du pays qu'il représente, et qu'un athlète contrôlé positif soit exclu de toute compétition internationale, suivant des règles et des délais, fixés internationalement, et non pas en acceptant les règles , plutôt malhonnêtes que laxistes de certains pays.

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