Martine AUBRY vient d'interdire la tenue de la braderie de Lille.
Certains la comprennent à cause des risques d'attentats, et éventuellement, dans le climat actuel, du risque de prise de panique suite à un événement mineur comme l'explosion d'un pétard. D'autres la critiquent car elle montre que, contrairement à ce que l'on veut faire croire, les agissements de DAECH influent énormément sur notre comportement.
Et si l'on se posait plutôt la question des raisons de cet état de fait.
Tout le monde considère que quelles que soient les conditions d'un événement, le risque zéro n'existe pas.
A chaque incident on cherche le responsable qui devient successivement coupable puis punissable.
Ainsi chaque acte d'un responsable est une prise de risque.
Au train où vont les choses les seuls secteurs créant des emplois seront la normalisation, l'assurance et le droit. Resteront encore quelques emplois marchands dans le tertiaire, notamment pour porter assistance au troisième âge, jusqu'à ce que le "bas de laine" des vieux soit vide.
Notre société est comme un bateau sur son erre.
Dans toute autre circonstance je critiquerais Martine AUBRY, mais là je la comprends. A brève échéance dans la société procédurière et sécuritaire que nous connaissons, plus personne ne voudra prendre de risques, plus de maires, plus de chefs d'entreprises, plus de chefs de services administratifs.
Nous ne serons même plus un musée que personne ne voudra visiter!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire