L'ampleur du débat autour du "burkini" et les fractures qu'il a pu créer au sein des formations politiques montre que notre démocratie est fragile et que notre pays est fébrile en raison des attentats qu'il a subi.
Qui aurait pu croire il y a seulement vingt ans qu'une femme se baignant intégralement vêtue pourrait être à l'origine de tels débats passionnés? Ajoutons à cette fébrilité la proximité des élections présidentielles qui fait que tous les candidats potentiels sont prêts à en découdre sur n'importe quel sujet, si futile qu'il soit.
Bien que je comprenne que le climat ambiant soit propice à des débordements, je constate, avec une profonde tristesse, que la tournure que prennent les débats actuels sont une première victoire de l'Islam radical.
L'heure n'est ni à la division ni à la recherche de sujets de querelles puérils, mais elle est au débat d'idée entre postulants qui se respectent, avec un projet cohérent pour l'avenir du pays qu'ils souhaitent diriger.
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