mercredi 10 août 2016

FOOTBALL, LE TRANSFERT DU SIECLE

Le transfert de Paul POGBA de Turin à Manchester a atteint la somme incroyable de 105 millions d'Euro.
La presse écrite et télévisée a abondamment commenté cet événement. deux éléments ont retenu mon attention: - les retombées financières pour son club de formation
                - les équipements de ce club.
*Les retombées financières:
Le petit club de Roissy en France, qui  a formé Paul POGBA recevra une infime part de cette somme , soit 300.000 €, ce qui ne représente que 0,28% du montant du transfert. Si ridicule que ce pourcentage puisse paraître, il constitue, pour le club, un apport qui ne viendra pas des finances publiques.
Il serait bon que les sommes énormes, qui transitent dans les milieux sportifs, soient ainsi taxées pour que ceux qui profitent des performances des sportifs de haut niveau participent un tant soit peu à leur formation initiale.
*Les équipements du club:
L'entraineur et les anciens équipiers de Paul POGBA étaient filmés sur le terrain de football, et là on pouvait s'apercevoir que ce terrain était du type "stabilisé en schistes rouges" souvent appelés "terre battue". Ce n'est un équipement ni de luxe ni de haut niveau. Ce type de terrain a laissé sa place, au moins pour les entrainements, au gazon synthétique beaucoup plus onéreux. Il n'empêche que, bien entretenu, c'était un outil remarquable et peu couteux, permettant une utilisation intensive que le gazon naturel ne permet pas.
Ainsi, il n'est pas toujours indispensable d'avoir, dès le début de la formation des jeunes, des équipements très couteux pour obtenir d'excellents résultats.
Ces deux faits sont à méditer car ils vont dans le sens de l'économie des deniers publics, sans diminuer les chances des sportifs d'atteindre les plus hauts niveaux.

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