jeudi 14 janvier 2016

LA "RAFFARINADE" DE TROP

Lorsqu'il était Premier Ministre, jean Pierre RAFFARIN nous avait habitué à nous faire part de ses pensées profondes sous forme de maximes.
Il m'en revient une à l'esprit, qui est à peu près "La cote est rude, mais la route est belle!" (que l'on me pardonne si ma mémoire n'est pas assez fidèle pour restituer le texte exact qui exprimait la réflexion d'un de nos grands penseurs).
Certains se sont amusés a appeler cela des "raffarinades", était-ce péjoratif ou en faisant référence aux "mazarinades", voulait-on comparer notre Premier Ministre du moment à l'un des plus grands dirigeants que la France ait connu, et qui avait comme qualité essentielle de toujours vouloir préserver la paix?
Où est le temps de ces belles pensées mobilisatrices? aujourd'hui Jean Pierre RAFFARIN, devant le chômage assène de nouveau une de ses formules choc: "On ne discute pas avec les syndicats"
Croit-il qu'il y a d'un coté les dirigeants politiques et les chefs d'entreprises qui veulent préserver l'emploi et de l'autre les syndicats qui veulent le détruire? Non Monsieur RAFFARIN, les syndicats sont très attachés à l'emploi et notamment à sa qualité et à sa juste rémunération qu'ils ont durement acquises après des luttes difficiles. Ils n'ont pas l'intention de les perdre et doivent, pour cette raison,avoir impérativement leur place à la table des négociations.
Je suis très inquiet en pensant qu'il paraît que Jean Pierre RAFFARIN serait l'un des plus modérés et des plus centristes des LR. J'espère que dans ce parti, la consigne n'est pas contenue, elle aussi, dans une formule choc "Tout à droite".

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