mardi 19 janvier 2016

BREXIT

L'Europe parait en émoi en craignant que le référendum en Grande Bretagne, organisé par David CAMERON se traduise par un refus de ce pays de confirmer sa participation à l'Union Européenne.
Il fut un temps, celui où le général DE GAULLE était au pouvoir, où cette crainte n'aurait pas existée, dans la mesure, déjà, où la Grande Bretagne aurait fait partie de l'Europe, ce qui n'était pas certain, tout au moins dans les conditions dans lesquelles elle s'y trouve actuellement.
Pourtant depuis l'entrée de la Grande Bretagne dans l'Union Européenne les choses ne se sont jamais passées  simplement. Refus de l'euro, Margaret THATCHER réclamant à corps et à cris le remboursement de je ne sais plus quelle contribution, alignement quasi systématique sur la politique des Etats Unis et forte pression pour que l'Europe aille encore vers plus de libéralisme comme si ce n'était déjà pas suffisant.
Avec le départ de la Grande Bretagne, s'il avait lieu, je pense que la demande d'une Europe plus sociale telle que la souhaitent la plupart des pays du sud, serait plus facilement acceptée.
Bien sûr, un grand pays européen, puissant économiquement s'éloignant de l'Union peut être considéré comme un échec, mais pour cette fois, la responsabilité de cet échec n'est peut-être pas partagée, car à force d'exigences et d'inflexibilité on participe soi-même à son exclusion.
Dans le cas d'un retrait de l'Europe, la suite des événements serait peut-être l'indépendance de l'Ecosse, obtenue par référendum, et qui elle souhaiterait certainement réintégrer l'Europe.
Tout compte fait, les dégâts causés par ce départ mériteraient que d'autres que moi, beaucoup plus compétents (ce qui n'est pas difficile à trouver), fassent objectivement le bilan d'une telle hypothèse. Nous serions peut-être surpris et pourquoi pas rassurés.

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