samedi 24 février 2024

 LE R.N. SÈME LE TROUBLE AU SEIN DE L'ÉTAT

Face à la montée du RN dans les sondages, le pouvoir en place fait feu de tout bois, mais en ordre dispersé.

Lorsque l'ancienne Première Ministre, Élisabeth Borne, a rappelé le passé collaborationniste du FN, ancêtre du RN, elle s'est faite sévèrement recadrée par Emmanuel Macron. Par contre lorsque l'actuel Premier Ministre, Gabriel Attal, parle de s'adresser à tout l'hémicycle et à tous les représentants de la nation, le Président de la République fait ressurgir la notion d'arc républicain.

La position de bien des gouvernements a été ambiguë à l'égard du FN, puis du RN. Certains pensaient  qu'il faudrait interdire et et dissoudre ce parti, quelle utopie quand ce parti représente, d'après les sondages, 30% du corps électoral. Par contre, dans les années 1980, lorsque le FN affichait clairement ses idées xénophobes, qu'il était constitué en partie d'anciens collaborateurs et qu'il ne représentait qu'une faible partie de la population, cela aurait été possible , mais c'était ignorer la duplicité de François Mitterrand qui tenait à ce que ce parti, sans danger pour lui, soit présent aux élections législatives pour prendre des voix aux partis de droite. C'est la raison pour laquelle en 1986 les élections législatives se sont déroulées à la proportionnelle et ont permis au FN d'entrer à l'Assemblée Nationale.

Marine Le Pen peut, peut-être, regretter que la dissolution du FN n'ait pas eu lieu car son passé paraitrait plus clair car son passé paraitrait plus clair et ses antécédents ne pourraient lui être reprochés mais aurait elle réussi à donner au RN l'importance qu'il a aujourd'hui ?

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