vendredi 31 mars 2023

 LES BLACK BLOCS

Les black blocs ultraviolents, qui se joignent à toutes les manifestations et qui décrédibilisent le mouvement syndical, ne sont pas des révoltés, ce sont des révolutionnaires.

L'État paraît démuni face à leurs actions et l'on entend bien des spécialistes du droit expliquer que l'on ne peut les arrêter et les empêcher d'agir car pour punir, dans un état de droit, les délits doivent être constatés et prouvés. On ne peut intervenir préventivement, et c'est bien ainsi pour éviter tout abus. Ainsi certains sont arrêtés et relâchés car il est impossible de les identifier sur les enregistrements de scènes de violences puisque ils interviennent cagoulés ou masqués. Le seul délit que l'on peut quelquefois constater est celui de port d'armes lorsqu'ils ont la maladresse de ne pas se débarrasser de leurs armes. Autant dire que seuls les moins aguerris se font prendre. 

Tout cela s'entend, mais il est difficile de comprendre que la dissimulation du visage, qui est un délit, ne soit pas suffisant pour les mettre, au moins pour un temps, hors d'état de nuire et de prendre des sanctions très sévères en cas de récidive

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