jeudi 10 novembre 2022

 ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

L'année 2022 a été marquée par une succession d'événements climatiques catastrophiques dus au réchauffement climatique.

Les sources fossiles d'énergie, charbon, pétrole et gaz sont fort justement mises en accusation et il est indiscutable que la maxime que l'on entend à l'envi "l'énergie qui ne pollue pas est celle que l'on ne consomme pas" est un vérité profonde. Mais posons nous deux questions:

- Doit on en conclure qu'une régression sociale  est inévitable ?

- Aurions nous les mêmes qualité et espérance de vie s'il n'y avait pas eu la révolution industrielle qui n'est en réalité que le remplacement de la force humaine ou animale par des énergies artificielles fossiles? 

La réponse à la première question divise le monde entre les pessimistes résolus et les optimistes, peut-être béats. Intéressons nous donc à la deuxième question.

Si les efforts que l'on met pour économiser l'énergie, qui sont indispensables pour diminuer notre empreinte carbone, connaissaient des efforts équivalents dans la recherche pour produire une énergie propre, renouvelable et pourquoi pas infinie ? Pour le moment deux solutions paraissent possibles/

- La fusion nucléaire.

- L'énergie solaire récupérée dans l'espace.

*La fusion nucléaire nécessiterait que les efforts que nous avons consentis pour mettre au point le programme ITER soient décuplés et accélérés, ce que la Chine ferait, parait-il.

* L'énergie solaire récupérée dans l'espace est étudiée à la fois par des organismes privés et publics. De grands espoirs sont permis, la récupération de cette énergie serait relativement facile mais la transmission sur notre planète serait beaucoup compliquée. C'est certainement dans ce domaine que la recherche devrait s'orienter  car cette ressource est inépuisable et permanente.

Si l'énergie issue de la fusion nucléaire permettait d'assurer la transition vers l'énergie solaire venue de l'espace, bien des problèmes seraient résolus. Nous n'aurions à limiter notre consommation d'énergie que dans un but économique. Il resterait à savoir la stocker ou la capter sur le lieu de son emploi, comme sur les porte-containers par exemple.

Alors en attendant de faire baisser le taux de CO2 dans l'atmosphère, ce qui devrait prendre un siècle, il faudrait s'adapter au changement climatique qui est une lourde machine pleine d'inertie.

À titre d'exemple on pourrait construire des toits en béton plus résistant puisque la forte consommation d'énergie pour produire du ciment ne posera plus de problème. Il faudrait revoir les cartes de risques naturels en tenant compte des nouveaux aléas climatiques pour éviter de mettre de nouvelles constructions en danger, revoir le dimensionnement et peut-être la conception des évacuations des eaux de pluie ainsi que la gestion des forêts.

Vaste programme qui fait que nous serions fiers de laisser à nos enfants une planète en voie de restauration, ce qui n'est malheureusement pas le cas actuellement.

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