mardi 27 avril 2021

 LES GIRONDINS

Je n'ai la compétence ni pour parler de la qualité sportive ni de la gestion du club de football professionnel Les Girondins de Bordeaux, mais je sais que ces deux éléments sont indispensables à la bonne marche d'un club, et les résultats catastrophiques montrent indiscutablement qu'ils ne sont pas actuellement au rendez-vous.

Par contre je me sens autorisé, comme bien du montre, à être choqué par le salaire des footballeurs professionnels et les marchés de ses joueurs qui s'apparentent aux marchés aux esclaves "de luxe".

En raison de ces dérives financières qui touchent le milieu sportif, je suis choqué que l'on puisse, comme le fait le maire de Bordeaux, envisager un actionnariat populaire. Ce n'est pas ainsi que les deniers, de ceux qui veulent soutenir la pratique sportive, sont les mieux orientés.

Cet actionnariat existe dans bien des clubs en Espagne et au Portugal (voir le journal Sud-Ouest du samedi 24 avril). Par contre au Pays-Bas un autre modèle existe, les clubs sont souvent propriétaires du stade dans lequel ils évoluent. Cette dernière solution a pour qualité d'être moins ambigüe et d'éviter de mélanger l'esprit sportif et les ambitions entrepreneuriales, car je ne crois pas que l'actionnariat dans le milieu du football puisse être assimilé à une SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production)

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