dimanche 31 mai 2020

DÉCONFINEMENT: UN MOIS DE STAGE

Après huit semaines de confinement et trois semaines de déconfinement partiel, Édouard Philippe a créé une agréable surprise en permettant une deuxième phase de déconfinement beaucoup moins contraignante que ce que l'on attendait.
Les indicateurs d'évolution du covid19 l'y ont incité, mais il semble qu'il ait su agir avec beaucoup d'opportunité en sachant utiliser habilement le calendrier.
Déconfiner le 11 mai, cela a évité les défilés du 1° mai et les cérémonies près des monuments aux morts pour la célébration de la fin de la guerre 39/45, le 8 mai. Accessoirement la fête Jeanne D'Arc, si chère au RN, n'a pu se dérouler avec ses manifestations habituelles.
Entre le 11 mai et le 2 juin, date du début de la deuxième phase de déconfinement, deux longs weekend, Ascension et Pentecôte, auront permis d'analyser le comportement des français pour se rendre compte de la manière dont ils se comportent en période de courtes vacances.
Cette deuxième phase est un avant goût des vacances dont le gouvernement souhaite, avant tout, qu'elles se déroulent correctement, le tourisme pesant 7% dans le calcul du PIB.
Dans la mesure où la première phase s'est bien passée, tout espoir est permis de voir la deuxième phase se dérouler de la même manière en "lâchant la bride" plus que ce que l'on attendait.
Ainsi cette période du mois de juin constitue-t-elle un banc d'essai, une sorte de stage avant les deux mois d'été qui sont les plus générateurs de ressources pour l'industrie du tourisme.
Édouard Philippe a su là faire preuve à la fois d'une remarquable capacité à saisir  les opportunités que le calendrier lui offrait et d'un vrai sens politique.

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