dimanche 24 mai 2020

ILS LUI FONT PAYER SON ENTRÉE PAR EFFRACTION DANS LA VIE POLITIQUE

Il y a trois ans, après un court apprentissage comme Ministre de l'Économie, Emmanuel Macron entrait dans la vie politique, il devenait Président de la République en sollicitant pour la première fois les suffrages des électeurs.
Les partis politiques décimés, plus occupés à s'entre détruire, parfois même à s'autodétruire, lui offraient par le vide qu'ils créaient un "royal" cadeau.
Il a été soutenu par un peu plus de 20% des français, mais en raison de l'affrontement au second tour de l'élection avec Marine Le Pen, leader populiste d'extrême droite, il s'est trouvé élu par plus de deux tiers des électeurs.
C'en était assez pour que les partis politiques traditionnels aient eu un réveil difficile, ils étaient sonnés.
Sans projet, sans pouvoir se fédérer, trois ans après l'élection présidentielle de 2017, les partis politiques, leaders et parfois adhérentes et sympathisants traditionnels, considèrent qu'il est entré dans le paysage politique par effraction. Approche un peu hâtive car Emmanuel Macron a occupé un vide dont la responsabilité incombait à ceux qui n'avaient pas su le combler.
Actuellement, toujours aussi stériles, les oppositions se mobilisent séparément et, faute de savoir se structurer, au lieu de faire des propositions pour créer un réel débat d'idées qui devrait être fécond, se réfugient dans des attitudes stériles en sollicitant la justice ou en se réfugiant dans des critiques systématiques.
Ceux qui avaient cru en ce nouvel arrivant l'avaient rejoint, certains par idéal sans trop savoir ce qui leur étai proposé, d'autres par opportunité  voyant leur avenir bien sombre s'ils restaient dans leurs partis, souvent en décrépitude.
Triste tableau de la vie politique française qui fait que je me trouve de plus en plus perdu dans cet univers en refusant d'être un censeur procédurier, moi qui aurait tant souhaité que les nouvelles idées qu'Emmanuel Macron semble vouloir porter maintenant, le soient par un autre homme politique plus crédible, plutôt que par un fraîchement converti, certainement opportuniste, pour défendre des idées à caractère social après n'avoir pensé qu'économie et soutien des plus riches.

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