jeudi 28 mai 2020

ÉTUDES SUR LE TRAITEMENT DU COVID-19, QUI CROIRE ?

Évacuons de suite les théories complotistes qui affirment que le coronavirus a été créé par un laboratoire disposant d'un vaccin pour, qu'après la pandémie, tous les pays se ruent pour disposer de ce vaccin en y dépensant des fortunes.
Mais il n'en reste pas moins que pour la plupart des citoyens les doutes sont nombreux.
- Un professeur marseillais, Didier Raoult, dit disposer avec l'hydroxychloroquine  d'un traitement. Mais force est de constater que son étude est sommaire et non conforme au protocole imposé pour qu'une étude soit considérée comme fiable.
- S'en suit alors la décision de réaliser une importante étude dite "discovery" confiée à des laboratoires de différents pays devant respecter les protocoles mis au point par les plus grandes instances médicales décisionnelles. Les résultats étaient attendus pour le 16 mai, mais nombre de laboratoires n'ont pas honoré leur engagement et on parle maintenant de résultats pour la fin du mois de juin, voire le mois de septembre.
- Une grosse étude reposant sur l'examen de 96000 cas démontrerait que l'hydroxychloroquine  est inefficace et même parfois dangereuse. La communauté scientifique lui accorde un certain crédit mais fait remarquer que le protocole d'étude n'a pas été parfaitement respecté.
Ajoutons à cela la prise de position de différents responsables politiques:
- Emmanuel Macron a pris soin de rencontrer le Professeur Didier Raoult mais, deux mois plus tard, après la grosse étude de 96000 cas, le Ministre de la Santé, Olivier Véran devient extrêmement prudent et est tout disposer à interdire le traitement à l'hydroxychloriquine.
- Philippe Douste-Blazy affirme que l'étude en question est biaisée et qu'il a obtenu des informations, habituellement confidentielles, indiquant que le lot de malades traités à l'hydroxychloroquine présentaient dès avant les traitements un risque supérieur de mortalité (20 % au lieu de 7 %  pour l'autre lot d'étude). Il met directement en cause les laboratoires privés qui par le bais de cette étude espèrent dévaloriser le traitement à l'hydroxychloroquine pour mieux vendre leur futur médicament. Il parle d'un bond de 30% de l'action d'un laboratoire le jour de la sortie de l'étude.
- Là dessus, Ségolène Royal, jamais en retard pour se prononcer, a défendu dès le début le traitement proposé par le Professeur Raoult pour maintenant émettre les plus extrêmes réserves.
- Le Docteur Patrick Pelloux, qui a toujours été le défenseur d'une médecine sociale est lui aussi très critique sur l'emploi de l'hyroxychloroquine.
Comment vouloir après cela que la population s'y retrouve et puisse émettre quelque choix que ce soit quant au traitement qu'elle souhaiterait recevoir ?
Espérons simplement que quelques médecins vénaux et hypocrites n'imposeront pas leur loi à l'immense majorité de leurs confrères dévoués et respectant le serment d'Hippocrate

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