lundi 25 mai 2020

QUE FAIRE APRÈS LA PANDÉMIE POUR RELANCER L'ÉCONOMIE

Il y a des problèmes pour la résolution desquels un consensus semble se dégager, il s'agit notamment de la nécessité de relocaliser certaines activités en France et de prendre en compte la baisse d'activité dans certains domaines comme l'automobile et l'aéronautique, tout en voulant réindustrialisé le pays.
Mais où les divergences apparaissent, c'est sur la manière de répondre à ces questions. Les divergences sont nombreuses et les propositions souvent contradictoires.
Les uns veulent augmenter les impôts ou revoir leur répartition, les autres accroître la durée du temps de travail ou diminuer les jours de congés. De nombreux affrontements s'annoncent, mais il y a un point que personne, ou presque, ne semble vouloir aborder c'est celui de la réindustrialisation du pays et de la relocalisation des entreprise pour commencer à résorber le chômage.
Pourtant la source de main d'oeuvre supplémentaire pour ceux qui veulent augmenter la durée du temps de travail se trouve chez les chômeurs.
Pour ceux qui veulent augmenter les impôts, pourquoi l'idée ne leur viendrait-elle pas de commencer par baisser les charges supportées par les travailleurs et les entreprises en diminuant celles dues à l'indemnisation des chômeurs dont la diminution aurait un double effet à la fois économique et social.
Il semble qu'il y ait là un sujet tabou.
L'aspect, peut-être un peu encourageant, est qu'un autre tabou paraît s'estomper: l'idée du RSU (revenu social universel), semble, petit à petit, faire son chemin.
De plus en plus d'économistes parlent de ce RSU, il faut dire que c'est le développement des emplois précaires, de l'auto-entreprenariat et de la flexibilité des emplois qui les amène à revoir leur ancien refus systématique de ce RSU.
Ce n'est certes pas la panacée, cela ne vaudra jamais la sécurité d'emploi, mais dans les conditions actuelles, ce serait un progrès. Avec un peu d'effort, de bonne volonté et une bonne dose de formation continue, on pourrait peut-être se diriger vers un rééquilibrage entre les deux mamelles de la nouvelle conception du monde du travail: la flexibilité et la sécurité.

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