jeudi 3 mai 2018

REGAIN DE VIOLENCES

1200 hommes vêtus de noir et encagoulés se sont invités aux défilés pacifiques du premier mai à Paris dans le but de propager la violence, de détruire biens publics et privés.
Pour une fois, ils ne s'étaient pas infiltrés dans ce défilé ce qui permet de ne suspecter aucun lien entre les manifestants et les casseurs.
Il est par contre très surprenant qu'une telle organisation de la part de ces derniers n'ait pas alerté la police pour qu'elle intervienne avant qu'ils ne puissent agir.
Mais, la question qui se pose est la suivante : pourquoi actuellement ces casseurs sévissent-ils de manière si importante en France ?
Ils n'interviennent pas simplement pour détruire des biens publics et privés, ils espèrent par leurs actions propager la violence, et s'ils interviennent ainsi, c'est parce qu'ils jugent que le climat est favorable dans notre pays où les relations entre le pouvoir, les syndicats et les citoyens ne cessent de se tendre.
Il serait grand temps que le dialogue se renoue entre le gouvernement et les syndicats, que les consultations soient remplacées par des négociations, que le pouvoir sorte de sa rigidité en exploitant plus que de raison sa force face aux syndicats faibles et désunis et aux partis politiques atomisés.
Quelles que soient les conditions dans lesquelles peut agir un gouvernement, et dieu sait si actuellement ces conditions lui sont favorables, il n'a pas le droit de faire fi de toutes les critiques. Il n'a pas le droit de toujours taper sur les plus faibles et d'accroitre les inégalités même en promettant des jours meilleurs.
Je ne serais pas surpris que le dessin humoristique de Large paru dans le journal Sud-Ouest du 2 mai représentant Emmanuel Macron en Australie lançant un boomerang, avec la légende suivante "vous allez voir...ça fait comme la politique", ne soit pertinent et prémonitoire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire