mercredi 9 mai 2018

DRÔLE DE FÊTE

Elle était joviale "La fête à Macron"organisée par François Ruffin. Pourtant, parmi les slogans à prendre au second degré, les pantins, de factures parfois douteuses, certains ne donnaient pas tellement l'impression de s'amuser.
C'était le cas de Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, un peu débordé par l'organisateur de la manifestation et bien obligé de suivre, et de Benoît Hamon qui avait presque l'air de s'excuser d'être là, tant ce genre de manifestation ne lui ressemble pas.
Au lieu de s'acharner par tous les moyens à obtenir la convergence des luttes, la gauche ferait mieux de rechercher la convergence des idées, d'essayer de bâtir un socle commun minimum de propositions et de chercher à mobiliser ses sympathisants après avoir mis au point un projet.
Ce n'est pas avec des harangues, parfois douteuses, et des attitudes de potaches, que les gens sérieux se mobiliseront.
Il y a certainement beaucoup plus de gens de gauche qui aspirent au changement que de manifestants, et peut-être même que parmi ceux qui ont participé à cette marche carnavalesque, tous ne sont pas prêts à rejoindre la France Insoumise.
Organiser une telle manifestation sur un mot d'ordre ambigu "La Fête à Macron" sans se rendre compte que c'est justement Emmanuel Macron qui les "fait marcher" relève peut-être d'un manque de discernement.

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