vendredi 30 mars 2018

ET LA DIPLOMATIE ?

Il y a trente et un an qu'une possibilité pour la Turquie d'intégrer l'Europe a été envisagée.
Il y a quinze ans que Jacques Chirac était favorable à cette intégration.
Elle n'a pas eu lieu.
Fallait-il accueillir un pays laïc à majorité musulmane en Europe pour mieux le "contrôler" ou fallait-il lui interdire, au moins provisoirement, cette possibilité pour éviter d'accroitre la communauté musulmane en Europe ?
Puis est arrivé Recep Tayyip Erdogan, en catimini, à la tête d'un état laïc mais dont la religion a pris de plus en plus d'importance pour devenir une "démocrature" à tendance religieuse fortement marquée, la possibilité pour la Turquie d'intégrer l'Europe ne fait que s'éloigner, ce qui lui permet de négocier au prix fort la rétention des migrants syriens sur son sol.
Mais, pour faire toujours monter la pression, Recep Tayyipo Erdogan de cesse d'être candidat à cette entrée en Europe dont il partage de moins en moins les valeurs.
Fallait-il pour cela attendre que la Bulgarie préside l'Europe pour organiser une réunion avec la Turquie quand on connait les anciennes relations entre les deux pays et les rancœurs qu'elles ont laissées.
Ce que j'ai retenu d'un voyage en Bulgarie est cette phrase sans cesse répétée ; " nos amis les russes qui nous ont libérés du joug turc". Et , comme si le fait que la Bulgarie soit chargée d'organiser cette réunion ne suffisait pas, c'est à Varna qu'elle a eu lieu, siège d'une sinistre bataille pour les bulgares en 1444.
Comment pouvait-on plus mal s'y prendre pour que les relations se tendent un peu plus lors de cette rencontre ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire